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Publicité sur la médecine traditionnelle : Le C.S.A.C rappelle les responsables des médias à l’ordre.

 

 

Jeudi le 16 Avril dernier, au siège du Conseil Supérieur  de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC), une rencontre  d’échange a réuni le C SAC, les tradi- praticiens ainsi que les directeurs de programmes des médias audiovisuels de Kinshasa. Au cœur de cette  rencontre, la problématique de la programmation et de la  diffusion de la publicité dans les émissions sur la médecine  traditionnelle à travers les médias audiovisuels.

Dans son allocution introductive, le Président de CSAC, M Christophe TITO   NDOMBI, a sollicité de ses interlocuteurs de veiller au respect de la déontologie en matière d’information, car, il se constate aujourd’hui  une invasion des médias audiovisuels par les tradi-praticiens  et  autres propriétaires des maisons des soins qui se livrent  à cœur joie à des campagnes publicitaires illicites,  au point de se confondre parfois à des vendeurs de vent ou d’illusions.

M. TITO NDOMBI a rappelé aux tradi-praticiens de se conformer, dans leurs interventions à travers les médias, à l’esprit et à la lettre de l’ordonnance N°70/158 du 30 avril 1970, déterminant les  règles de la déontologie médicale en limitant  la promotion de leurs produits aux officines spécifiques et autres centres de santé  et non pas dans les médias. 

Cependant, pour faire utile, le CSAC offre aux tradi-praticiens la possibilité d’améliorer la  qualité de leurs interventions médiatiques en procédant  gratuitement à l’audition et au visionnage préalables des supports pour leurs émissions.

S’adressant aux directeurs de programmes, le président du CSAC leur a demandé de décliner la diffusion  de toute émission sur la médicine  traditionnelle ou la médicine tradi-moderne non revêtue d’un avis favorable du CSAC, de ne diffuser aucun spot, aucun message, aucune chronique, ni autres formes d’émissions ou programmes produits par, avec ou sur les guérisseurs, herboristes et autres tradi- praticiens sans l’avis favorable du CSAC.

Ce rappel à l’ordre n’étant pas le premier, l’opinion attend voir l’application effective de cette recommandation et elle espère que cela se fasse de manière permanente et durable.

 KIRI ELCARI.

Source : www.psdjournal.info 
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