La ville-province de Kinshasa renforce les mesures de surveillance contre la fièvre hémorragique à virus Ebola, le long du fleuve Congo. Il s’agit notamment de vérifier que toutes les personnes dans les embarcations ne présentent aucun signe de virus. A appris lappelafricain.com de source officielle
Une équipe de surveillance a été déployée depuis jeudi 24 mai, sur le fleuve à bord d’une embarcation. Cette équipe a pour mission d’aider les agents du ministère de la Santé à détecter tous les cas suspects dans les embarcations le long du fleuve.
Le virus à Ebola sévit depuis près d’un mois à Bikoro et Iboko-Impenge dans la province de l’Equateur. 51 cas sont recensés. 28 sont confirmés, 21 cas sont probables et 2 suspects.
Sur les 28 cas confirmés, 7 ont été enregistrés récemment à Iboko et les 2 cas suspects ont été signalés à Wangata, a précisé le ministre de la Santé, avant de faire savoir que le premier malade d’Ebola signalé à Mbandaka est mort.
Une campagne de vaccination est déjà en cours à Mbandaka, la ville de 1,2 million d'habitants sur le fleuve Congo où quatre cas d'Ebola ont été confirmés. Environ 100 agents de santé y ont été vaccinés, les travailleurs de première ligne étant exposés à un risque élevé de transmission du virus par contact avec les fluides corporels des personnes infectées, y compris les personnes décédées.
Après la ville de Mbandaka, la vaccination contre le virus Ebola commencera lundi 28 mai dans les zones rurales de Bikoro et Iboko dans le Nord-Ouest du pays.
Le Directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré samedi à Genève qu’il s’engageait « personnellement à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour mettre fin à cette épidémie dans les plus brefs délais. »
C'est la neuvième épidémie d'Ebola au Congo depuis 1976, lorsque la fièvre hémorragique a été identifiée pour la première fois.