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Qui tire les ficelles ? : Dr. MUKWEGE future président de la RD Congo !

" Louis Michel tente d’imposer le Dr Denis Mukwege au sommet de l’Etat en 2017 ". C’est l’information ou rumeur - c’est selon - qui commence à défrayer la chronique en RDC. Cela semble se confirmer avec l’attitude du médecin directeur de l’hôpital général de Pangi au Sud-Kivu visant à s’inviter en politique. Lors de la remise d’un prix à Strasbourg, le "réparateur des femmes " avait fait un glissement dangereux en prenant à contre-pied le pouvoir en place en RDC en se prononçant le plus officiellement du monde contre la révision constitutionnelle. Un virage tout à fait inattendu là où d’aucuns pensaient que le Dr se contentait simplement de son bistouri et non de la politique.

Dr Denis Mukwege veut-il descendre sur le terrain politique ? Tout semble pourtant l’indiquer. Car, le médecin-directeur de l’hôpital général de Pangi donne l’impression de ne plus se contenter de ses instruments de médecine. Bien au contraire, il serait tenté de s’occuper désormais des discours politiques et même des phrases assassines en direction du pouvoir en place. Là où l’on pouvait penser que le discours musclé tenu contre la révision constitutionnelle au Parlement européen n’était qu’un excès de zèle destiné à rendre l’ascenseur à ceux qui le primaient, on a l’impression que le Dr Mukwege aurait plutôt choisi d’en découdre avec le pouvoir. Mais, qui tire les ficelles alors ?

L’OMBRE DE LOUIS MICHEL PLANERAIT SUR LA TETE DE MUKWEGE

A en croire des sources généralement bien informées, c’est l’ancien commissaire européen au développement, le Belge Louis Michel qui tirerait les ficelles dans l’ombre. Certains observateurs l’accusent de paternalisme et même de népotisme. Pour les mêmes sources, Louis Michel serait en train de mijoter un plan selon lequel Joseph Kabila serait remplacé, au terme de son mandat, par le Dr Denis Mukwege. Pour l’ancien commissaire européen, le fait que le médecin-directeur de l’l’hôpital de Pangi soigne très bien les femmes violées et celles affligées de fistules suffirait pour qu’aussitôt il revête les qualités d’homme d’Etat et qu’il soit le futur chef de l’Etat de la RDC. 

Pourtant, Denis Mukwege est un médecin qui fait bien son travail à Pangi où il traite femmes et filles violées ainsi que celles souffrant de fistules. Si cela aurait suffi pour qu’il accède à la magistrature suprême en RDC, pour les observateurs, Louis Michel Y va un peu trop vite et même il va vite en besogne. Car, s’interroge-t-on, quelles relations entre la politique et le travail de médecin ? Pour bon nombre d’observateurs, les Congolais ne seraient plus du tout prêts à consommer des politiques téléguidés de l’extérieur.

EN EMBRASSANT LA POLITIQUE, MUKWEGE ACCEPTE DE RECEVOIR DES COUPS

Tout homme, quelle que soit sa stature, qui accepte, malgré sa notoriété, de descendre dans le terrain politique, doit s’attendre à recevoir les coups surtout lorsqu’il montre clairement contre quel camp il compte mener son combat. Dr Denis Mukwege, si jamais il décidait de combattre en politique, il devrait également s’attendre à ce qu’il ne soit plus du tout vu comme le bon médecin qu’il a toujours été ou le réparateur des femmes violées ou qui souffrent de fistules, mais comme un adversaire politique et donc l’homme à abattre politiquement. Dès lors, il ne bénéficierait d’aucune faveur et devra encaisser des coups comme sur un véritable ring politique et en tant qu’adversaire.

A moins qu’il sache s’en sortir avec son bistouri en politique comme en médecine. Malgré le travail du reste noble qu’il est en train d’accomplir à Pangi et qu’en tant que Congolais il a le droit d’avoir ses opinions, là où il fait honneur aux médecins, il risque de ne plus être l’église au milieu du village et donner l’impression qu’il a été instrumentalisé. Son prestige sera dès lors mis en jeu et en prenant des positions partisanes, il pourrait s’aliéner une bonne partie de l’opinion. Or, rappelle-t-on, en 1990, la société civile était crédible avec des gens comme le Dr Numbi. Mais, une fois récupérée par des politiciens, la même société civile avait tout perdu de sa crédibilité. 

Source : www.lappelafricain.com 
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